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 En Taro Graam (Chapitre IV)

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Panda
Nolife à mi-temps
Panda


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En Taro Graam (Chapitre IV) Empty
MessageSujet: En Taro Graam (Chapitre IV)   En Taro Graam (Chapitre IV) EmptyLun 23 Juin - 15:31

iv ? Mais non pas iv, IV !
-Les 12 travaux d'Astérix-


Aucun rapport, mais c'est comme Midi 12, j'aime les repliques de ce DA :p
Le chapitre que j'aime le moins. Il y'a de l'action certe, mais uniquement de l'action.
Cette phase est pourtant importante pour donner un peu de dynamisme au récit, mais je n'aime pas ce chapitre Wink


La porte Sud-Est s'ouvrit avec fracas et quatre marines en armure complète déboulèrent dans la salle.
« Allez rock'n roll, on fonce les gars. » hurla le plus gradé du groupe, un caporal d'après l'insigne implanté sur son torse. Les épaulettes de son armure étaient sculptées en forme de crâne et il avait peint des flammes tout autour de ses bras. On pouvait lire l'inscription : 'Le seul ennemi bon' sur le bras gauche et la suite sur le bras droit : 'C'est l'ennemi DCD' (voir le recueil 'Les plus belles armures de notre temps, tome 4 -ici, celle de Tychus Findlay-)
Le sous-officier me fît un bref salut et se précipita dans la salle de garde Sud. Ses trois compagnons d'armes le suivirent instantanément. J'entendis alors le bruit familier des fusils Gauss qu'on arme et des balles se mettant en mouvement dans le chargeur.
« Wapkins, en armure de combat et plus vite que çà. Faites moi un rapport sur l'état de nos défenses. Exécution ! » criais-je.
« A vos ordres Lieutenant » Et il s'en fût par là où il était entré, moi sur ses talons. Je me dirigeais vers l'aire d'atterrissage. Une grande plate forme en duracier ou étaient situés plusieurs DropShip ainsi que deux Ombres, visiblement hors d'usage, à en juger par les échafaudages qui les entouraient. À coté d'un des DropShip, trois armures de combat attendaient, droites, polies, reluisantes. Le reflet parfait d'une civilisation qui n'était pas prête de s'éteindre. Ces pensées patriotiques m'inondaient à chaque fois que j'allais combattre, elles faisaient partie des automatismes de préparation à la bataille qu'on m'avait appris. Je me dirigeais vers ma seconde peau métallique pendant que Wapkins faisait de même. Je m'approchais de l'échelle mise à notre disposition pour nous permettre de monter au dessus de l'armure et de pénétrer dedans par le haut. Je grimpais les échelons en quatrième vitesse. Autour de moi l'enfer s'était déchaîné. Les tourelles lance-missiles tournaient à plein régime, déversant leur feu mortel sur les envahisseurs qui osaient s'aventurer trop prés de leurs capteurs sensoriels. Une série de deux missiles Sol/Air alla droit sur un Mutalisk. Ce dernier changea de trajectoire au dernier moment mais le projectile dévia lui aussi et pris l'animal en chasse. Au bout de quelques secondes, le monstre explosa en un millier de petits bouts de chair calcinée.
On entendait des sifflements de balles de tous les côtés. Les cris des officiers, aboyant sur les quelques marines dispersés et les menacant de les tuer de leurs mains si ils ne rejoignaient pas les rangs.
Une fois à l'intérieur de l'armure, je me sentais chez moi. Je n'avais en fait qu'une maison, et elle était faite d'acier. Ici, je me sentais bien, en sécurité. Je pensais que je pouvais faire face à n'importe quel ennemi. Mes bras allèrent directement se positionner à leur place, dans les énormes membres de l'exosquelette en métal. Je retrouvais mes réflexes, ma façon de combattre, de penser. J'activais de suite le comlink intégré à la tenue de combat :
« Wapkins, rapport immédiat de l'état de la situation. »
« Ça va mal mon lieutenant. Ils ont un gardien avec eux. Il a déjà détruit toute la partie nord, à savoir les quatre tourelles et le bunker présent. Il est en train d'attaquer l'usine. Il ne nous reste plus aucun Goliath, les Mutalisk les ont détruit à l'instant. Il ne reste que – je l'entendis alors demander un rapport des effectifs humains sur la base- dix-neuf marines en se... Pardon. Dix-huit marines en service. Ils sont tous regroupés prés du bunker Ouest. »
« Très bien. Rejoignez les, prenez le commandement des survivants et anéantissez les Mutalisk. Je me charge du gardien. Graam, terminé. »
« A vos ordres ! »
Wapkins se mit immédiatement à courir en direction du bâtiment en flammes. Pour ma part, je pris la direction du nord, le fusil Gauss déjà armé entre les mains. Je passais à coté du cadavre d'un technicien, ses yeux pendaient hors de leurs orbites et il avait la moitié du visage a vif. Des lambeaux de peau se détachaient de son bras pour venir tomber dans une marre de sang sur le sol. Son uniforme était carbonisé. Le résultat d'un ricochet des projectiles lancés par les Mutalisk. Redoublant de vigueur, je couru de plus en plus vite en direction de l'entrée nord, là ou le gardien s'attaquait à l'usine des mechanoïdes.
Il ne fût pas difficile à trouver, tant sa taille était impressionnante. Pour tout dire, je n'en avais jamais vu. Le gardien est la première mutation d'un Mutalisk. Le gardien est beaucoup plus large. Autant sa forme basique est fine et se tient en hauteur, autant lui n'a pas du tout les mêmes caractéristiques. Il vole en rase mottes afin de décimer le plus d'unités terrestres possible. Sa forme évoque une grosse araignée volante, ses ailes étant formés de quatre paires de pattes griffues partant de chaque coté de son hideux corps. Pas de différence entre le crane et le tronc d'ailleurs, la gueule du béhémoth part directement de son thorax. Deux petits yeux noirs encadraient sa bouche béante. Il lance des jets d'acide concentré équivalent à prés de trois fois celui du Mutalisk. Avantage certain, son poids conséquent ne lui permet pas de s'élever aussi haut que ses comparses, c'est pourquoi il ne peut attaquer uniquement des cibles au sol. Mais il reste quand même plus que dangereux.
Le Gardien était descendu au ras du sol afin de se repaître du cadavre d'un marine qu'il venait de tuer. Le malheureux gémissait encore, son fusil Gauss abandonné à une dizaine de mètres de lui. J'épaulais le mien et pressais sur la détente. Une rafale mortelle fila droit sur le monstre, trop occupé à manger pour m'avoir remarqué. Les balles lui arrivèrent droit dessus, elles se plantèrent dans son corps jaune et noir. Il leva immédiatement les yeux vers moi et rugit de colère. Je n'avais fais que l'effleurer et maintenant j'avais intérêt à déguerpir. Mon but était de l'empêcher de détruire l'usine mais je n'avais pas de plan précis. A moins que... Le bunker Est n'était situé qu'à une centaine de mètres de là. Si je courais assez vite je pourrais... Je ne me posais pas plus de questions et commençais tout de suite ma course effrénée pour échapper à une mort certaine. Le bon point était que le gardien me suivait. Le mauvais point était qu'il crachait son acide un peu trop près de moi. Sa lenteur était compensée par sa portée phénoménale. Une giclée de poison mortel se planta à quelques centimètres de moi, je n'eus pas le temps d'éviter de marcher dessus. Je sentis mon énorme semelle siffler et je la vis fumer. Pas le temps de m'inquiéter de çà. Je devais courir. Déjà je voyais le dôme bleu du bunker apparaître derrière une dune. Trois tourelles lance-missile l'encadraient mais leur portée était insuffisante pour maîtriser un tel monstre. Le gardien le savait et s'approcha juste assez de façon a rester a couvert. Puis il commença à déverser sa pluie de mort sur les frêles bâtiments. Pour ma part, je continuais de courir. Je savais que les quatre marines de l'intérieur attendaient une attaque venant de la zone où Wapkins et leurs camarades combattaient les Mutalisk. Je me précipitais à l'intérieur, et ne ralentissais ma course qu'en étant sur d'être à l'abri. Je relevais ma visière et inspirais un peu d'air pur. Un sergent sortit, comme je l'avais prévu, du couloir Ouest. Il fît un bref salut et releva sa visière également. Une épaisse fumée blanche s'echappa de l'habitacle (je n'ai jamais pu comprendre comment les soldats pouvaient respirer en fumant dans leur armure de combat).
« Lieutenant, des nouvelles du front? »
« Sortez avec vos hommes. Un gardien me poursuit, il est en train de s'attaquer aux tourelles. Il faut à tout prix l'éliminer. »
L'air horrifié qu'il prit ne me surpris guère. Les gardiens étaient plutôt rares sur les champs de bataille, et les histoires que l'on raconte sur eux effrayaient même le plus aguerri des Marines.
« Mais... Mais... vous n'y pensez pas. Cinq Marines contre un gardien ? Et pourquoi pas se peindre en rouge et se pavaner devant lui, on serait encore plus durs a dégommer ! »
« Surveillez votre langue, soldat ! Premièrement c'est un ordre, je ne crois pas ni avoir le temps de discuter, ni en avoir l'envie. Et deuxièmement si vous restez a l'intérieur, ce monstre vous aura de toute façon. Alors on se bouge et plus vite que ça. Sortez par le tunnel Sud-Ouest et attendez mes ordres. Rompez »
« Bien, lieutenant. »
Il tourna les talons et s'en fût prévenir ses équipiers qu'une mort certaine les attendait. Mais, comme tout bon marine, ils seraient contents de se précipiter à sa rencontre. Et de tuer encore et encore jusqu'a leur rencontre avec la faucheuse.
Je sortis moi même par la porte que j'avais indiqué au soldat. J'avais un plan simple, il ne garantirait la sécurité de personne mais au moins il nous permettrait peut-être de tuer le mastodonte Zerg.
Les quatre marines, leurs armures noires scintillantes au soleil, sortirent en trombe du bâtiment blindé.
« Sergent Klunz et mes grognards à vos ordres Lieutenant Graam. »
Je connaissais Klunz de réputation, je lui avais donné un ou deux conseils lors d'une séance d'entraînement. Ses supérieurs me l'avait confié car ils avaient confiance en ses compétences de soldat, et en mes compétences d'instructeur. Il était jeune mais promettait un parcours exceptionnel au sein de notre armée. Ses trois acolytes avaient été choisis par lui parmi les meilleurs de sa promotion. Et je ne doutais pas de les voir un jour devenir les meilleurs des TCDFT (Troupes de Choc du Directoire de la Fédération Terrienne).
« Ok les gars. On va à sa rencontre. (Je décidais alors de leur réciter mot pour mot le cours que j'avais suivi sur les Zergs et les tactiques pour leur destruction (Manuel D'enseignement Teta-Sigma, Chapitre 7). La facilité avec les gardiens c'est que quand ils ont une cible, ils ne se concentrent que sur celle-là. Tant qu'il attaque une tour, on a toutes nos chances. On va se positioner sur 3-A-9, feu de barrage sur toute sa longueur. Puis toi et toi -dis-je en désignant deux soldats, un grand homme à la peau mate et une femme, grande également, aux cheveux coupés courts – contournez le et arrosez le par derrière. Avec Klunz on pourra le distraire suffisamment pour vous éviter tout accrochage. » Je me tournais ensuite vers le sergent. « Pour nous çà sera dangereux, je préfère vous prévenir. On devra être constamment en mouvement si on ne veut pas finir désintégrés. »
« Bien compris. »
« Bien compris. »
« Bien compris. »
« Bien compris. »
« Allez, en place. Et au pas de course. »
A peine ais-je fini ma phrase que les quatre soldats partirent en direction de la seconde tour, d'où une épaisse fumée blanche s'élevait, accompagnée d'un bruit de métal pliant sous un énorme poids. Au détour d'une bute, le gardien apparut. Comme je l'avais prévu, il ne nous regarda pas arriver. Les quatre marines s'arrêtèrent et je m'alignais sur la ligne qu'ils avaient formée, perpendiculaire au monstre.
« Feu a volonté, soldats. » dis-je, un certain plaisir se discernant dans ma voix.
Les cinq fusils Gauss se pointèrent en même temps sur le monstre et, toujours en synchronisation, les cinq canons crachèrent leur chargement fatal. Les balles déchirèrent la peau du monstre, s'enfonçant dans sa chair, arrachant des lambeaux de matière organique. Un sang vert ayant une odeur immonde inonda le sol de sable. Le gardien rugit de douleur. Et nos armes crachaient toujours leurs balles.
« Maintenant ! » hurlais-je aux deux soldats à qui je m'étais adressé quelques minutes auparavant.
Les deux marines ne firent ni une ni deux. Sans cesser de faire feu sur l'ennemi, ils commencèrent à courir afin de contourner le monstre et de ce fait le prendre à revers. Mais j'avais oublié que le gardien n'avait sûrement pas lu le Manuel D'enseignement cité ci-dessus.. Il pouvait donc décider à sa guise quelle proie semblerait la plus facile a abbatre. Il ne s'en priva pas. Toujours en hurlant, il déversa son flot de mort sur les deux soldats qui couraient, ces derniers pensant que le Zerg ne s'occuperait que du sergent et de moi. Le grand fantassin fût immédiatement réduit à l'état de cendre tendit que sa compagne fût proprement décapitée, victime d'une projection d'acide en plein visage. La visière renforcée de son armure ne suffit pas à la protéger. Deux pertes. C'était tout à fait acceptable. Seulement quand on compte sur une armée, pas sur une poignée d'hommes. Je sentais que le Gardien faiblissait. Je demandais une analyse vitale du Zerg au scanner de mon armure.
« Fonctions vitales réduites à -bip- 10%. »
Une image en 2dimensions du gardien s'afficha en haut de l'écran plaqué sur ma visière. La couleur violette indiquait que le Zerg était dans un état critique.
« Allez on finit le travail Klunz, et on ne faiblit pas. » dis-je au sergent.
Il s'empressa de transmettre cet ordre au marine resté a coté de lui.
Le gardien cracha une nouvelle fois son venin.. Dans ma direction.
« Attention ! »
Le 2nd classe qui avait hurlé ces mots courait à présent vers moi. Il s'élança en avant et me propulsa hors de portée du jet d'acide. Mais lui se fît proprement désintégré par le feu démoniaque. Klunz n'eût pas plus de chance. Il fît les frais des éclaboussures mortelles du poison. Ses deux jambes furent coupées nettes au niveau des genoux et son bras droit n'était déjà plus qu'un mauvais souvenir.
« J'ai été faible. Papa, pardon»
Il rassembla ses dernières forces, sorti un revolver de sa jambière, releva sa visière, appuya le canon de l'arme sur son front.
Il s'écroula raide mort, son énorme doigt ganté toujours pressé contre la détente.
J'étais encore sonné par le choc que m'avais occasionné cette 'projection dans les cordes'. Le gardien se tourna lentement vers moi, les plaies multiples de son corps hideux suintaient. Ses yeux noirs se plissèrent et je sentis l'air se charger d'une tension palpable. Il préparait son attaque. Il commença à souffler son acide. Il visait mon bras, en prenant bien garde de ne pas éclabousser le reste de mon corps. Cette créature était vraiment intelligente. Une intelligence cruelle. Déjà, ma main avait disparu. La douleur était insoutenable. Je hurlais dans mon armure, l'écho de ma propre voix devint assourdissant.
Tout à coup, une détonation retentit. Puis le bruit d'un rechargement à pompe d'un fusil C-10 se fit entendre. Je put distinguer la balle fatale au monstre se calant entre les deux yeux de ce dernier. Le Zerg tomba d'un seul coup. Il poussa un dernier soupir, et rendit l'âme dans la seconde. Avant de sombrer dans l'inconscience j'entendis une seule phrase, dite d'un ton sec et cassant. Comme si une machine l'avait écrite et dite :
« Qui sème le vent -l'être qui avait dit cela marqua une pause et j'entendis une respiration forcée, due certainement à un masque respiratoire- récolte la tempête. »
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